professionnel. Du moins s’est-il présenté ainsi devant une assemblée circonspecte, le jour où il a pris en charge l’équipe fanion de l’Olympique lyonnais (OL), alors à la dérive et dernier de Ligue 1. A peine six mois plus tard, le club rhodanien défie le Paris Saint-Germain en finale de la Coupe de France, samedi 25 mai, au stade Pierre-Mauroy, dans la métropole lilloise (21 heures).
Quelle que soit l’issue de la finale, Lyon, qui court après un trophée depuis 2012, retrouvera le goût de la Coupe d’Europe la saison prochaine. Emmené par Pierre Sage, l’OL a terminé l’exercice 2023-2024 à la sixième place du championnat de France, inespérée au vu du début de saison du club.
Il a fallu attendre la mi-novembre, au tiers du championnat, pour qu’Alexandre Lacazette et ses partenaires remportent enfin un match. A l’automne, la crise n’en finit pas. Après le règlement de comptes à la tête du club entre le nouveau propriétaire et son prédécesseur, John Textor et Jean-Michel Aulas, place à la valse des entraîneurs. Laurent Blanc est remplacé par Fabio Grosso, lui-même licencié quelques semaines plus tard. Le 30 novembre, l’OL annonce que Pierre Sage, directeur du centre de formation, prend en charge l’équipe à titre « provisoire », pour une simple période de transition. En coulisses, selon plusieurs sources, l’ancien entraîneur des Gones, Bruno Genesio, n’est alors pas loin de revenir entre Rhône et Saône.
